Hervé

Hervé

Bonjour Hervé, peux-tu te présenter ?

Bonjour ! Je suis Hervé Leblond, responsable des services généraux à Campus Langues. Mon travail c’est d’intervenir sur les différents sites de l’école dans plusieurs domaines : gestion des travaux d’entretien, gestion de la sécurité de l'établissement, organisation et supervision des déménagements, suivi des travaux neufs et de la maintenance technique des différents sites, programmation et contrôle des interventions de maintenance sous traitées pour l’entretien technique des bâtiments…

Tu as participé au marathon de Porto le 4 novembre 2018 – comment c’était ?

Comme pour tout marathon, c’est une expérience très prenante. J’aime l’ambiance qu’il y a autour d’un marathon, c’est ça qui me motive. Avant, il y a le stress, la préparation, la mise en forme, le choix de l’équipement et du sponsor… Campus Langues en l’occurrence. La préparation se fait bien en amont, sur 12 semaines dans mon cas. Il faut se donner un objectif : savoir en combien de temps on veut réaliser la course pour bien la préparer. Le jour-même, les spectateurs sont là, nous encouragent : « Go French ! » « Allez Campus Langues ! ». Et puis découvrir une ville en courant, c’est exceptionnel. Je pars généralement plusieurs jours, ce qui me permet de visiter la ville et de m’immerger dans la culture.

Tu fais aussi de l’ultra-trail – qu’est-ce que c’est ?

L’ultra-trail c’est un peu le « tout terrain » de la course. On court en pleine nature, pas dans les villes, et sur des distances plus longues. Il n’y a pas plus non plus la culture de la compétition inhérente à tout marathon. C’est très différent : on entend les oiseaux, la nature, le silence. On respire aussi. C’est une course moins violente, un autre monde, une autre ambiance. Elle ne rassemble que des gens passionnés. On s’entraîne beaucoup et on se soutient les uns les autres. Quand on est au milieu de la nature, sans GPS et sans poste de secours, c’est très important de savoir qu’on peut compter sur les autres.  

Depuis combien de temps cours-tu ?

Je cours depuis que j’ai 33 ans : course à pied, marathon, ultra-trail. Parfois je me dis que je vais arrêter… et puis je recommence ! Parce que ça fait vraiment du bien. Aujourd’hui je recherche moins la performance. Mon objectif c’est de participer, de finir les courses et de rester en pleine forme !
 

Comment t’entraînes-tu pour réussir de tels exploits ?

La préparation se fait de manière intensive avant une course mais aussi au quotidien le reste du temps. Pour ma part, je fais de la boxe anglaise trois fois par semaine. Tous les matins, j’ai également mes 15 minutes de renforcement musculaire et d’assouplissement. C’est un entretien physique régulier : une telle discipline permet d’éviter de se faire mal.

Quelles sont les qualités requises pour courir ainsi un marathon/ultra-trail ?

Il n’est pas question de qualités mais de plaisir : c’est la joie de se dépasser. Bien sûr, le mental est important, mais ça se travaille. Il faut savoir qu’on va souffrir ; cette souffrance nous donne une résistance supplémentaire. On peut toujours aller plus loin, c’est ça qui est extraordinaire. Mais en fin de compte, ça doit rester un plaisir.

Qu’est-ce que ça t’apporte au quotidien, dans ta vie personnelle ?

Courir m’apporte un équilibre, me permet de me sentir mieux. La préparation, l’entretien physique, l’assouplissement : tout cela, pratiqué avec régularité, finit par apporter un bien-être au quotidien. Alors bien sûr, le petit côté négatif c’est que le temps passé à courir se fait au détriment d’autres choses, comme le temps passé en famille.

Et dans ta vie professionnelle ?

Courir me permet notamment de régler certains problèmes. Par exemple, il m’arrive qu’une idée me vienne soudainement, à laquelle je n’avais pas pensé avant. Quand je cours, je pense plus posément. Le cerveau est aussi davantage oxygéné, ce qui permet d’évacuer les choses qui le polluent, le stress. On retrouve souvent des salles de sport sur des lieux de travail : ce n’est pas pour rien. Un peu de sport tous les matins apporte équilibre et bien-être !

Quels sont tes prochains projets ?

J’aimerais organiser un projet à Campus Langues, pour qu’ensemble nous participions à une course solidaire au printemps 2019. Et sur le plan personnel, j’ai deux ultra-trail de prévu pour l’année prochaine : celui du mont Ventoux en mars et celui de l’Atlas Toubkal en octobre.