Face aux nouvelles obligations linguistiques pour les demandeurs de visa, l’apprentissage du français devient une priorité. La mise en place de tests de langue, déjà courants dans de nombreux pays, doit contribuer à faciliter l’intégration des primo-arrivants dans l’Hexagone. Dans un contexte de ralentissement économique, cette mesure offre à terme aux étrangers une véritable opportunité d'améliorer leur employabilité et de favoriser leur épanouissement.
Un test linguistique pour favoriser l’intégration
Le 22 octobre dernier, Othman Nasrou, secrétaire d’État chargé de la Citoyenneté et de la Lutte contre les discriminations, s’est exprimé dans le cadre d’une interview accordée au Parisien sur la mise en œuvre de la loi immigration adoptée fin 2023. Très concrètement, il annonce vouloir conditionner l’octroi de titres de séjour aux primo-arrivants à la réussite d’un test de niveau de français. En matière d’intégration, “le premier sujet est celui de l’apprentissage de la langue française”, justifie le membre du parti politique Les Républicains. Et ce ne sont certainement pas les recruteurs qui pensent le contraire. Pour près de neuf sur dix d’entre eux, le manque de maîtrise de la langue peut réellement constituer un frein à l’embauche, selon une enquête publiée par l’IPSOS en 2021.
Pour obtenir un titre de séjour pluriannuel, il sera nécessaire d’atteindre au moins le niveau A2 (selon le Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues), soit l’équivalent d’une langue vivante étrangère en classe de 4ème pour les collégiens français. En revanche, pour une carte de résident, un niveau B1 sera requis, correspondant à celui d’une langue vivante étrangère en classe de 3ème. Des objectifs d’ores et déjà inscrits dans la loi mais qui ne sont pas encore appliqués. Selon Othman Nasrou, la mesure devrait entrer en vigueur à titre expérimental dès le 1er juillet 2025. Et cela pourrait encore évoluer ces prochaines années, à en croire le vice-président du conseil régional d'Île-de-France, qui estime même que ces niveaux de langues restent “insuffisants”.
Le test de langue obligatoire : une pratique commune dans d’autres pays
Ce type d'examen est également largement utilisé dans divers autres pays, tant en Europe que sur les autres continents, pour évaluer les compétences linguistiques nécessaires à l'intégration et à l'obtention de divers titres de séjour. Outre-Manche, on qualifie de Test de Langue Anglaise Sécurisé (SELT) l’examen approuvé par le Service des Visas et de l'Immigration du Royaume-Uni (UKVI). Les immigrés concernés sont par exemple susceptibles de passer l’un d’entre eux, le Système International d’Evaluation de Langue Anglaise pour UKVI (IELTS for UKVI).
Au Canada, l’obtention de visa est également subordonnée à l’attestation d’un certain niveau linguistique. Dans le cadre des démarches d’immigration économique au Canada ou d’obtention de la citoyenneté canadienne, les étrangers peuvent par exemple passer le Test de Connaissance du Français (TCF). Il comprend quatre épreuves permettant à l’examinateur d’évaluer les compréhensions orale/écrite et les expressions orale/écrite.
Du côté de l’Archipel nippon, il convient de réaliser le test de compétences en japonais (JLPT), décliné en cinq niveaux. Pour une personne qui ambitionne d’être titulaire d’un visa de résident permanent, c’est le très exigeant niveau N1 qu’il est nécessaire d’atteindre. Pour que vous puissiez vous représenter le travail à engager, c’est démontrer avoir la capacité linguistique de lire un journal en japonais. De surcroît, la personne doit prouver sa faculté à maîtriser la langue dans des situations réelles. Cela peut notamment se matérialiser par un document fourni par une école de langue japonaise.
La préparation à l’examen de français
Un accompagnement personnalisé au sein d’une école de langue
Face aux attentes de plus en plus élevées en matière de maîtrise du français pour les candidats au visa, intégrer un établissement tel que Campus Langues constitue une solution d'apprentissage particulièrement efficace. Grâce à un encadrement pédagogique structuré et des ressources pédagogiques ciblées, l’approche qu’il propose répond aux besoins que présentent toutes sortes d’étrangers, des débutants aux locuteurs intermédiaires bien déterminés à progresser. Dans des locaux à l’excellente accessibilité (au nord-est et au sud-ouest de Paris), on enseigne le français dans des classes aux effectifs très raisonnables (23 élèves maximum). Trois formules sont en l’occurrence disponibles, allant de 8h à 20h d’étude de la langue, favorisant un rythme d’apprentissage adapté à chacun. La plus complète d’entre elles conjugue des cours de Français Langue Etrangère (FLE) à des activités permettant à la fois de consolider ses compétences linguistiques et développer sa connaissance de la culture française.
Trois conseils à appliquer à l’extérieur de l’école
- Pratiquer la langue au quotidien: écouter des podcasts,regarder des films ou des séries en français et lire des articles ou des livres pour enrichir son vocabulaire.
- Consulter des sujets d’examen DELF ou DALF des années précédentes.
- Simuler les conditions d’examen: réaliser des tests pratiques en respectant le temps imparti pour mieux gérer le stress et la pression inhérents à une telle expérience.
L’importance du FLE dans le monde
En 2022, il y aurait un peu plus de 50 millions d’apprenants du FLE dans le monde. Entre 2018 et 2022, leur nombre a progressé significativement dans les régions Asie-Océanie (+16,8%) et Amériques-Caraïbes (+30,7%) d’après Statista. Par ailleurs, le Ministère de la Culture et de la Communication révèle “que plus de 150 000 personnes s’inscrivent chaque année à des cours de français dans l’un des 150 centres de langue privés, publics ou associatifs recensés”.
Et vous, avez-vous l’obligation de passer un test de français au cours des prochains mois ? Si c’est le cas, vous avez tout intérêt à suivre des cours FLE au sein d’un établissement dont c’est notamment la spécialité d’enseigner la langue de Molière depuis de nombreuses années.